Le rappel des oiseaux
photos ©Stéphane Audran
« Une pleine réussite » Concertclassic
« La mise en scène, très sobre permet, sans fioritures de sonder les abîmes de la folie. Décloisonnement des arts intelligemment pensé » Resmusica
« Pari gagné pour Ganio. Très bon travail d’Orianne Moretti. C’est intelligent, astucieux et très bien maîtrisé » Altamusica
« Présence noble et élégante, émotion à fleur de peau chez Mathieu Ganio » La Lettre du Musicien
Interprété par le danseur étoile Mathieu Ganio, Poprichtchine tente d’échapper à sa condition de petit fonctionnaire russe. Cette adaptation originale du Journal d’un fou de Nicolas Gogol où se mêlent théâtre, danse et musique fait raisonner avec acuité ce texte fort en soulevant des questions essentielles sur l’identité, l’humanité et la société trouvant des échos en chacun de nous. Une véritable ode à la révolte.
Il y a cette petite vie, routinière, mesquine, étriquée, silencieuse, soumise.
Et il y a cette autre vie, ces autres vies, rêvées, fantasmées, folles, démesurées, qui crient la passion, la vitesse et l’espace.
Cette adaptation de l’œuvre phare de Gogol pour le danseur étoile Mathieu Ganio met en lumière l’expérience de la banalité de la vie et celle de la soif de vivre comme une urgence, comme un dépassement de sa condition. Elle est aussi un cri de révolte contre la soumission, l’absurdité et la cruauté de la bureaucratie comme de la société de classes.
Par la musique, le mouvement, la poésie, la rêverie, les craintes et la violence, l’homme, seul face à son destin, métamorphose son ordinaire dans un jeu de « tempéraments », pour atteindre l’extase ou la folie, là où se côtoient petites et merveilleuses choses du quotidien, et grandes et terrifiantes questions existentielles.
Pourquoi Bach, Rameau… ? Pour le dépouillement de cette musique qui revient à une mise à nu de l’âme. Pour sa simplicité quasi ascétique, d’une profondeur intense tel le chant a capella des polyphonies médiévales, là où s’entremêlent plusieurs voix comme autant de vies : une musique qui chante le banal comme l’extraordinaire, ouverte sur plusieurs dimensions et plusieurs espaces.
Orianne Moretti
D’après le Journal d’un fou de Nicolas Gogol
Une idée originale d’Orianne Moretti
Adaptation et mise en scène : Orianne Moretti
Chorégraphie : Bruno Bouché
Lumières : Michel Cabrera
Une coproduction Correspondances Compagnie, Les Pianissimes
Avec :
Mathieu Ganio Avkensty Ivanovitch Proprichtchine
Kotaro Fukuma piano
Dates :
Création au Café de la Danse. Paris. Le 16 mai 2016
Maison du Japon. Paris. 6 et 7 avril 2018